15 mois se sont écoulés depuis la dernière Othentik Newsletter, je pourrais vous expliquer pourquoi mais si nous allions directement à l’essentiel plutôt?
La plupart de mes lectures ces dernières semaines convergent vers l’épineuse question de la décision.
Comment bien décider? Le processus de decision making bien sûr , mais aussi comment éviter les biais cognitifs qui polluent la décision;
Comment affronter la peur de décider? Sujet hautement récurrent dans les coachings.
Si ce sujet vous intéresse, voici des ressources testées et approuvées!
Cette conférence d’Olivier Sibony, ancien consultant chez McKinsey et professeur à HEC Paris, est passionnante! Il faut y consacrer 1h30 mais c’est un temps très bien investi pour:
Réaliser l’impact de nos biais et notamment celui de confirmation dans nos prises de décision, en recrutement par exemple, mais aussi pendant les réunions, le fameux effet « mouton » ;
Découvrir des stratégies pour faire autrement: lors des tours de table demander systématiquement à chaque collaborateur de donner une ou plusieurs raisons de ne pas prendre cette décision sur laquelle tout le monde semble s'accorder.
Pour aller plus loin :
Continuons dans l’exploration de la prise de décision avec son cortège d’émotions désagréables voire douloureuses qui peuvent parfois aboutir à la paralysie. Le livre de Giorgio Nardone « La peur de décider » est court et impactant, en voici pour vous le résumé (je vous en prie):
1er élément à appréhender: Quelle est votre peur? Giorgio Nardone en dénombre 5 principales et identifier la votre c’est le premier pas pour pouvoir agir au bon endroit et identifier la meilleure stratégie.
2ème élément important: mettre le bon mot sur votre état émotionnel: être anxieux·se, angoissé·e, stressé·e, ce n’est pas la même chose, cela ne dénote pas de la même perception du danger. Si l’on veut trouver la solution, il faut d’abord bien définir le problème.
Enfin, devant quel type de décision êtes-vous? Vous n’aurez pas les mêmes besoins selon la situation :
Une décision complexe? Vous avez alors besoin de compétences techniques, d’informations, de capacités à être orienté·e solutions, de capacité de synthèse etc. pour ne pas être embourbé·e dans un marécage mental.
Une décision difficile? Vous avez besoin de capacité de résilience et de gestion émotionnelle pour assumer ses effets.
une décision inévitable? Vous avez besoin d’avoir les épaules pour accepter le poids de cette décision.
etc.
Et ensuite? vous me direz. Quelle stratégie adopter?
Etes-vous prêt·e?
.......
Faire exactement l’inverse du bon sens!
Giorgio Nardone fait partie de l’école de sytémie paradoxale de Palo Alto, en gros pour eux, « le problème c’est la solution »! Autrement dit, c’est la solution que vous trouvez pour faire face au problème qui est le vrai problème et ce qui aggrave le problème c’est que lorsque cela ne marche pas, vous faites plus... de la même chose! (moi aussi d'ailleurs)
Vous parlez
Vous haussez le ton
Vous criez
Vous hurlez
....
Mais vous n'avez pas essayé le silence.
Quant il s’agit de la peur de prendre une décision, il faut refuser de nier la peur, refuser la pensée positive (voir magique), refuser de repousser la décision, au contraire.
Il préconise d’alimenter sa peur volontairement et paradoxalement elle perdra de sa puissance.
Ecrire chaque matin les dénouements les plus terribles et les plus redoutés. Ecrire permet développer un détachement émotionnel et de rendre plus acceptables nos pires angoisses.
PLACE A UN PEU D’AUTO-PROMO!
Je co-animerai cette formation avec la formidable Florence Boucard, coach et formatrice certifiée et cela va être doublement vivant, doublement apprenant, doublement impactant, doublement marrant!
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