Dans son livre de psychologie positive, Bridget Grenville-Cleave identifie 5 barrières qui se dresse sur la voie du bien-être. Il ne s'agit pas d'un livre de développement personnel, l'auteure est Docteur en Psychologie Positive, et membre fondatrice de l'association internationale de psychologie positive. Cet ouvrage à l'avantage d'être frappé du sceau du bon sens et de s'appuyer par ailleurs sur les plus récentes recherches concernant nos fonctionnements cognitifs.
N°1. La perspective négative. Autrement dit notre tendance à concentrer notre attention et à donner plus de poids à nos émotions négatives. Nous passerons plus de temps à ressasser une critique, une insulte q'un compliment. Lorsque nous vivons deux expériences rapprochées, l'une positive, l'autre négative, notre sentiment général ne sera pas neutre, mais plutôt négatif. Au regard de l'évolution humaine, cette tendance a eu son utilité: en étant à l'affut du moindre danger potentiel, nous avons garanti notre survie. Mais aujourd'hui, elle perd de son sens.
D'où l'importance de vivre fréquemment des émotions positives, même minimes, et de prendre le temps de célébrer les évènements positifs.
N°2. La durée importe peu. Naturellement, nous aurions tendance à penser que deux semaines dans les Caraïbes devraient nous faire sentir deux fois mieux qu'une seule semaine dans les Caraïbes, et bien il n'en est rien. Ce que nous retenons avant tout c'est : l'intensité de la plus haute émotion positive ou négative, et comment l'expérience se termine.
N°3. Se comparer aux autres. Nous faisons référence à la façon dont vivent nos pairs, pour évaluer notre propre situation.
N°4. La roue du hamster. Combien de temps avez vous été excités, ravis, la dernière fois que vous avez eu une promotion, une augmentation, un nouvel objet longtemps convoité? Probablement peu de temps, car naturellement nous avons tendance à nous adapter très rapidement à cette nouvelle donne. C'est donc une course sans fin. D'où l'intérêt de se tourner vers d'autres sources de bien-être.
N°5. L'auto discipline. Contrairement à une croyance populaire qui voudrait que le bonheur résulte de la possibilité de se laisser aller à nos désirs naturels, les études psychologiques démontrent qu'un niveau de bien-être plus élevé est directement lié à un niveau d'auto-discipline plus important.
Avoir conscience de ces freins, les reconnaitre, c'est le premier pas vers le changement.
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