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Behind the scenes !

Dernière mise à jour : 15 nov. 2021


Vous êtes-vous déjà demandé comment se comportait votre coach ou votre thérapeute une fois la séance terminée ?

Je me pose souvent la question.


Est-ce qu’il/elle pratique l’intelligence émotionnelle, la communication non violente, l’empathie, la bienveillance, la curiosité non-stop ? sans faiblir ?

La réponse est évidente: non. Simplement parce que nous sommes tous humains et faillibles.

En outre, je fais partie de ceux qui pensent qu’on ne peut pas être coach 24h/24h sinon, pour commencer, je serai silencieuse 80% de mon temps ! Devenir coach est certes un voyage personnel de développement, nous lisons beaucoup, nous nous formons beaucoup, mais je revendique de « lâcher » mon métier régulièrement. Pendant mes études de coaching et après, cependant, j’ai rencontré des personnes qui revendiquaient une position différente: être coach est un art de vivre, une posture, une manière d’être à la vie spécifique et permanente.


Mais quand même… Je suis coach et formatrice certifiée au Process Communication Model (PCM), je fais référence à ce modèle 100 fois par jour (malheureusement pour mon entourage j'exagère à peine!), je suis convaincue de sa puissance, de son utilité, de sa manière d'aborder les relations humaines: nous avons tous de la valeur, quelque soient notre vision du monde, nos valeurs, nos besoins.


Mais alors où j’en suis de ma propre pratique ? Est- ce que je « walk the talk » comme disent les anglais?



Allez ! Je vous dis tout !



L’une des ambitions de PCM c’est de permettre à chacun de mieux se connaitre :

· Comment je communique ?

· Quelles sont mes principales forces ?

· Comment je vois le monde ?

· Comment je me comporte quand je suis stressé.e ?

· Quels sont mes besoins pour me sentir bien, pour me sentir motivé.e ?



Cette ambition première est aussi tournée vers l‘autre :

· Comment l’autre voit-il le monde ? Comment accepter que sa perception ait autant de valeur que la mienne ?

· Comment lui parler, si son langage est différent du mien ?

· Comment m’adapter aux exigences de mon environnement ?

· Comment réagir aux signaux de stress que j’observe chez mon interlocuteur ?



Il s’agit donc d’utiliser un outil pour être bien avec soi et en communication avec les autres.


ETRE BIEN AVEC SOI


Lors de ma rencontre avec PCM en 2018, je ne suis pas tombée de l’armoire en lisant mon inventaire de personnalité. Oui, depuis toujours c’est par le biais des émotions, de l’intimité, de la confidence que je rentre en contact avec les autres, oui j’ai du mal à dire au serveur que j’ai trouvé un cheveu dans mon plat de peur qu’il ne m’aime pas.

Nora Hamzawi et moi, nous sommes dans le même bateau!👇



En revanche, PCM a mis en lumière certains de mes comportements sous stress et j’avoue que cela m’a fait cet effet là au départ !



J’ai des colères où je me monte sur mon cheval blanc, drapée dans mes valeurs et dont l'idée générale est : « je ne comprends pas que les gens n’aient pas le même niveau d’exigence que moi, dans la vie si tu veux.... blablablabla… ».

Mouais…. Rien de glorieux ! Si j’en étais restée à cette analyse plate de mes comportements je ne sais pas si j’aurai autant adhéré au modèle. Mais l’analyse est dynamique : PCM me donne les clefs pour éviter, à minima atténuer ces colères.


En l’occurence, écouter et nourrir certains de mes besoins : débattre, être écoutée, être reconnue dans mes engagements, savoir que ce que je pense intéresse quelqu’un. Rien ne me fait plus plaisir que lorsqu’on me demande mon opinion !


Je progresse dans ce domaine, mais je dois aller plus loin. Je n’ai pas encore trouvé de stratégie au-delà de mon cercle intime, je n’ai pas encore trouvé d’espace pour débattre notamment. Les réseaux sociaux pourraient être un terrain de jeux, mais c’est aussi mon point faible : mon nombre d’abonnés Instagram (ridicule selon mes enfants !) qui stagne, un post qui fait un bide et j’encaisse mal…


Peut mieux faire donc.


Je sais aussi que je dois prendre soin de moi au sens classique du terme – pour moi en tous cas- à savoir : me servir un verre de vin blanc après une journée difficile, passer des moments de qualités avec ceux que j’aime, décorer ma maison, prendre soin de mes plantes, faire du pain, passer du temps avec mes amies, avoir des moments de relaxations avec de la méditation ou de l’ASMR. En bref satisfaire tous mes sens. Et là, en ce moment je cartonne ! j’ai remis beaucoup de rituels en place, j’y fais attention les veilles de formation, les veilles de journées chargées et c’est tellement efficace !



ETRE MIEUX AVEC LES AUTRES


S’il y a un domaine où la pratique de PCM est bluffante c’est bien avec mes enfants.


L’un carbure aux moments d’intimité, il aime parler de ses émotions le soir au moment d’aller se coucher, si on lui demande ses 3 kiffs de la journée il pourrait nommer « le déjeuner, on était dans un joli endroit, on a bien parlé tous ensemble, on s’est dit des choses vraies », il a un 6ème sens pour repérer les humeurs des autres mêmes les plus subtils et va forcement s’en inquiéter.

Alors je crée autant d’espace que je peux pour cela, je lui parle beaucoup en tête a tête, je suis attentive à ses humeurs, l’année dernière nous avons pris la décision de le changer de club de foot pour un club où l’ambiance serait meilleure, plus inclusive, moins compétitive, parce que pour lui ce qui compte avant tout c’est d’être avec ses copains, ce sont les relations. Nous prenons cela en compte en permanence.


L’autre carbure au fun ! Il faut que ça bouge, qu’on se marre. Elle a besoin que ce soit un jeu, que ce soit ludique. Pour désamorcer un moment difficile, il lui faut de la complicité, des blagues qu’elle seule comprend, elle en a avec moi, d’autres avec son père. Elle a très peur en avion par exemple, ce qui marche ce n’est pas de lui tenir la main, de la rassurer, de lui expliquer que l’air est une matière et que les turbulences sont des bosses sur la route. Non. Ce qui marche c’est cette « private joke » entre nous qu’elle a initié et qui marque notre complicité : elle me dit « Bah ! de toutes façons on va tous mourir dans l’avion » et je lui reponds :« Yep ! on va tous mourir, alors du coup on regarde quoi comme film avant ?». De même pour les devoirs, ce n'est pas toujours facile, mais il faut trouver le moyen que se soit un moment où on rigole. Autant dire que ce n’était pas vraiment instinctif comme stratégie pour moi !


Bien entendu c’est aussi un outil professionnel.


Comme tout le monde, je rencontre de plus en plus de futurs clients par visio-conférence et pas toujours avec la caméra ! Je la demande mais si on me dit non, je dois bien faire avec.




Alors j’écoute. J’écoute à la recherche d’indices : des mots, des verbes, une intonation de voix qui vont m’aider à savoir quelle direction prendre pour établir la communication :

- Aller droit au but sans fioriture ou donner beaucoup d’informations ?

- Rester factuelle ou plutôt donner mon opinion ?

- Faire des blagues ou rester sérieuse ?

- Communiquer avec une présentation écrite ou se baser sur l’échange, le lien pendant la rencontre ?


Lorsque je me trompe, je le sais (sens) tout de suite et cela me permet de corriger rapidement.




PCM insiste beaucoup sur la nécessité d’être en énergie, de recharger ses batteries pour être capable de switcher d’un mode de communication à un autre, de repérer les signaux de stress de ceux qui nous entourent et de leur offrir des réponses de manière consciente.

Pour cela il faut prendre soin de ses besoins psychologiques mais aussi physiologiques: manger, boire, dormir etc.


Et c’est parfois un challenge. Fatiguée, je ne suis plus en mesure de faire cet effort, et j’ai tendance à me dire «  je suis comme je suis, ils n’ont qu’à s’y faire et s’adapter ». Sans réaliser que la première personne que je pénalise c’est moi.


Dans ces moments, je perds de vue que communiquer ce n’est pas seulement s’exprimer et advienne que pourra, c’est vouloir se faire comprendre et comprendre l’autre, avancer ensemble.



PCM m’accompagne tous les jours, il me permet de faire des liens que je ne ferai pas sinon, de mieux comprendre les personnes autour de moi, connues ou inconnues, de me rappeler l’importance de prendre soin de mes besoins, et puis régulièrement je craque, je rate et je recommence!



Et c’est ok, car «  les gens font des erreurs, et c’est bien pour ça qu’on met des gommes au bout des crayons de papiers », merci Phoebe Waller Bridge pour cette phrase culte! (Dans la série Fleabag)



Si vous voulez en savoir plus sur le Process Communication Model:


- Inscrivez-vous au webinaire gratuit « Découvrir le Process communication Model » le 30 novembre prochain de 13h à 14h : https://www.billetweb.fr/decouvrir-le-process-communication-model que j’animerai avec Florence Boucard et Vérane Chanson.


- Si vous souhaitez vous former ou former vos équipes, des dates pour une formation certifiantes de 4 jours (financable avec le CPF) sont prévues à partir de janvier 2022, contactez-moi contact@othentikcoaching.com


- Si vous souhaitez passer votre inventaire de personnalité et partir à la découverte de vous même! Même adresse contact@othentikcoaching.com


A très bientôt,

Sophie Huot








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